Virginie FISCHER et Laurent RAUSSIN
19 décembre 2016 |
Nous introduisons chaque année 160 broutards qui viennent de plusieurs départements. Seulement, 10 à 15% d’entre eux sont dépistés BVD.
Depuis mars 2014, nous avons choisi de rechercher systématiquement la BVD à l’introduction suite à des problèmes sanitaires. Depuis, le virus de la BVD a été identifié plusieurs fois. Si nous détectons des IPI, ils ne sont pas conservés.
Le dépistage est simple et fiable, on pose la boucle préleveuse au moment de la première pesée, on ne perd pas de temps. Pour nous, tout le monde devrait le faire, naisseur comme engraisseur. La perte de GMQ sur un lot, la mort d’un seul animal, les frais vétérinaires sont bien plus couteux que les analyses.
Nous continuerons à dépister les lots de broutards à l’introduction tant que l’on ne sera pas sûr du statut sanitaire des bovins introduits.